Les Perséides. Même si on n’en a pas nécessairement retenu le nom, elles ont été rendues célèbres en France par les premières « Nuits des étoiles filantes », au début des années 1990. Parce qu’elles constituent l’un des essaims de météores – les astronomes en connaissent plus de 500 tout au long de l’année ! – les plus spectaculaires qu’il nous est donné d’admirer. Lorsque la route de la Terre croise celle de poussières laissées par la comète Swift-Tuttle et qu’elles pénètrent notre atmosphère à des vitesses de l’ordre de 60 km/s, s’échauffant à pas moins de 1 650 °C.
Le moment propice pour admirer les Perséides
Et cette année offre des conditions particulièrement propices à l’observation de cette pluie d’étoiles filantes. D’abord, parce que la Lune ne viendra pas jouer les trouble-fêtes. Elle n’en sera au début qu’à son premier quartier, ne dépassant pas la mi-Lune. Elle se couchera donc suffisamment tôt pour laisser place à une nuit sombre et le spectacle des Perséides. Jusqu’à une centaine d’étoiles pourraient filer sous vos yeux. Si vous avez la chance de vous trouver dans un endroit préservé de la pollution lumineuse. C’est sans doute le plus difficile à trouver.
Le pic des Perséides est annoncé pour le 12 août. Les nuits qui entourent cette date seront donc les plus propices à leur observation. Mais la pluie d’étoiles filantes continuera de tomber sur notre Terre jusqu’à la fin du mois d’août. Et pour mettre toutes les chances de votre côté, mieux vaudra être un couche-tard, après minuit et même entre une et trois heures trente du matin. Car en début de nuit, les météores sont souvent trop rasants pour être vus.