Une équipe internationale de scientifiques a révélé comment l’intervention de la géo-ingénierie peut ralentir la perte de la calotte glaciaire du Groenland due au réchauffement climatique. C’est ce qui ressort d’un article publié dans le Journal of Geophysical Research : Earth Surface (Journal de la recherche géophysique : surface de la terre).
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Les chercheurs ont analysé les effets et les conséquences possibles d’une technique de géo-ingénierie appelée injection d’aérosols stratosphériques en termes de fonte des glaciers et d’élévation du niveau de la mer. Cette méthode consiste à libérer des aérosols dans la couche stratosphérique à l’aide d’avions ou de sondes à haute altitude, ce qui devrait avoir un effet de refroidissement grâce à l’assombrissement de la planète et à l’augmentation des effets de l’albédo.
Le modèle SICOPOLIS a été utilisé pour projeter l’évolution de la calotte glaciaire du Groenland entre 1990 et 2090 selon trois scénarios différents : RCP8.5 (réchauffement continu) ; RCP4.5 (réduction modérée des émissions) ; et GeoMIP G4 (RCP4.5 considérant l’émission de cinq millions de tonnes de dioxyde de soufre par an dans la stratosphère au cours de la période 2020-2070).